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La qualité de l’air intérieur

Les FDES, des déclarations qui sont utiles pour déterminer la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) d’un bâtiment.

La pollution de l’air intérieur, causée par de nombreux facteurs, peut nuire à la santé des usagers des bâtiments (irritations de la peau, nausées, maladies respiratoires et neurologiques, céphalées, cancers, etc.).

 

Les facteurs influençant la QAI lors de l’exploitation d’un bâtiment
Les facteurs influençant la QAI lors de l’exploitation d’un bâtiment

Les principaux indicateurs de QAI sont le dioxyde de carbone (CO2), un indicateur du confinement de l’air, le monoxyde de carbone (CO), un indicateur du dysfonctionnement des appareils de combustion, les particules (PM2.5 et PM10), un indicateur de transfert de pollution de l’air extérieur vers l’air intérieur, les composés organiques volatils (COV), un indicateur des émissions ponctuelles et de l’efficacité de la ventilation, le formaldéhyde, un composé très volatil, classé cancérigène, présent dans de nombreux PCE, la température et le taux d’humidité dans le bâtiment, la flore bactérienne et fongique. Il existe également d’autres indicateurs : dioxyde d’azote (NO2), benzène, amiante, radon, etc.

Les FDES comportent un volet de déclaration sanitaire dans lequel la qualité de l’air intérieur occupe une place prépondérante. Ainsi les émissions ou sources de pollutions suivantes (cf. Annexe D du complément national NF EN 15 804/CN) doivent être déclarées :

  • Monoxyde de carbone (CO)
  • Dioxyde de carbone (CO2)
  • Oxyde d’azote et de souffre (Nox, SOx)
  • Hydrocarbures
  • Radon et rayonnements
  • Composés Organiques Volatils (COV)
  • Poussières
  • Les particules viables y compris les micro-organismes tels que les petits insectes, les protozoaires, les moisissures, les bactéries et les virus
  • Les particules non viables, telles les fibres et les particules en suspension respirables et non-respirables

Si le produit n’est pas concerné par ces émissions, le déclarant doit l’écrire noir sur blanc lorsqu’il émet sa fiche. Elles doivent être évaluées selon les méthodes définies dans l’annexe E du complément national NF EN 15 804/CN. Les résultats de cette caractérisation sanitaire du produit sont inclus dans la vérification par tierce partie indépendante de la FDES. Elles constituent une information d’entrée au même titre que la ventilation, la qualité de l’air extérieur … pour améliorer la QAI à l’échelle du bâtiment.

En complément des informations environnementales issues des ACV, les FDES comportent depuis l’origine, des informations sur la contribution du produit à la qualité sanitaire des espaces intérieurs et de l’eau ainsi qu’à la qualité de vie dans le bâtiment (confort hygrothermique, acoustique, visuel et olfactif).

Etiquette COV

Les FDES intègrent notamment l’étiquette « COV ». Depuis le 1er septembre 2013 (décret 2011-321), tous les produits de production et de décoration mis à disposition sur le marché doivent être munis de cette étiquette reflétant les niveaux d’émission de COV.

Cette étiquette, tout comme les indicateurs environnementaux, est numérisée dans la base INIES, ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de rechercher les produits en fonction d’une classe choisie.

Ces données étant présentes dans la Base INIES, il est temps de développer des outils compatibles pour avoir des indicateurs de qualité de vie dans les bâtiments dans un futur proche et ainsi répondre aux exigences de la Loi Elan.

Qualité de l'air intérieur

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